Le 1555 Marché public

Joyau de l’architecture maskoutaine, le 1555 Marché public, situé au cœur du centre-ville de Saint-Hyacinthe vous ouvre ses portes tous les jours depuis 1830. Doyen des marchés au Québec, il est le seul à avoir conservé sa vocation agroalimentaire!

 

Véritable destination gourmande, vous y découvrirez une offre commerciale alimentaire de haute qualité qui met en valeur les produits régionaux et assure une forme d’éducation en termes de meilleures pratiques dans le domaine agroalimentaire.

 

Vous retrouverez à l’intérieur sept commerçants (fromagerie, fruiterie, saucisserie, charcuteries, poissonnerie, boulangerie et pâtisserie) qui offrent des produits de qualité dans une ambiance chaleureuse et unique. À l’année, le 1555 Marché public accueille à l’extérieur des dizaines de producteurs saisonniers d’ici et d’ailleurs en plus de proposer aux visiteurs des activités créant ainsi un espace public très vivant. Au 2e étage se trouve également un centre d’art contemporain, soit Expression, Centre d’exposition. Vous y vivrez donc une expérience pleine de saveurs et empreinte de l’histoire des lieux.

 

En rénovation depuis 2016, la Ville de Saint-Hyacinthe procède à un investissement annoncé à plus de 7 millions de dollars afin de restaurer et améliorer les installations de ce lieu patrimonial. Grâce à cet effort, le marché est maintenant au tournant d’une nouvelle phase de sa grande histoire, pour le plus grand plaisir des gens qui le côtoient tous les jours!

 

Le 1555 Marché public contribue concrètement à animer et dynamiser le centre-ville de Saint-Hyacinthe. Sa revitalisation, son histoire et les commerçants qu’il abrite permettent d’attirer annuellement des milliers de visiteurs dans le secteur.

Un peu d’histoire

À la fin du 18e siècle, il existait déjà une place du marché le long de la rue Saint-Antoine. Les agriculteurs de la région s’y réunissaient régulièrement en plein air pour échanger leurs produits frais.

 

En 1830, afin de protéger les commerçants des intempéries, le seigneur Jean Dessaulles cède un terrain à la municipalité et y fait construire une modeste halle en bois coiffée d’un toit en pignon (première construction).

 

Le 3 septembre 1876, un grand incendie ravage tout le centre-ville et réduit en cendre le marché. L’édifice est reconstruit l’année suivante et présente l’apparence que l’on connaît aujourd’hui. 

 

En 1879, le dernier seigneur de Saint-Hyacinthe, Robert A. Jones, offre l’abreuvoir, toujours en place, face à la rue Saint-Denis. Il servait alors à désaltérer les humains d’un côté et les animaux de l’autre.

 

Le commerce

Pendant longtemps, l’intérieur du marché était occupé uniquement par des boucheries. Les maraîchers qu’en à eux montraient leurs étalages à l’extérieur, sous les auvents. Au fil des ans, des produits courants au XIXe siècle comme les volailles vivantes, le gibier, la laine et le tabac ont laissé leur place à des produits de consommation qui répondent aux exigences de la vie moderne.

 

Un lieu de rassemblement

Le marché est au cœur de l’activité économique et sociale de Saint-Hyacinthe. C’est un lieu de rassemblement privilégié. C’est là que se tiennent la plupart des manifestations politiques.

 

Le conseil municipal continue à siéger à l’étage jusqu’à l’achat de l’Hôtel Yamaska, en 1923, pour en faire l’hôtel de ville. Celui-ci est inauguré, le 24 octobre 1924, par le maire T.-D Bouchard.

 

Dans ces années, la salle publique sert de salle de théâtre où se produisent les troupes locales ou itinérantes. En 1964, on y expose des peintures et des sculptures, puis une bibliothèque occupe les lieux jusqu’à la fin des années 1970.

 

Aujourd’hui

En juin 2010, on procède au dévoilement de la nouvelle image du marché et le lieu devient « Le 1555 Marché public Saint-Hyacinthe ». Le 19 décembre 2011, le conseil municipal de la Ville de Saint-Hyacinthe adopte le règlement numéro 381 à l’effet que le marché public est désormais cité monument historique. Cette citation est adoptée en raison de son ancienneté, de son intérêt historique, de sa valeur architecturale, de sa valeur d’usage et de sa valeur paysagère urbaine.

 

Source : Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe
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